GÊNES (RÉPUBLIQUE DE)

GÊNES (RÉPUBLIQUE DE)
GÊNES (RÉPUBLIQUE DE)

Genuensis , ergo mercator (Génois, donc marchand): le mot caractérise aussi l’histoire même de Gênes. Cette histoire est celle d’une communauté d’aventuriers et de marchands, quittant un sol ingrat pour créer, dès le XIIe siècle, une chaîne de comptoirs le long des grands axes commerciaux méditerranéens, et servir d’intermédiaires entre l’Orient et l’Occident; sachant, malgré les rivalités inévitables, acquérir par ces échanges une prodigieuse fortune et devancer les mutations nécessaires aux changements de la situation historique. Marins, négociants, banquiers, explorateurs du monde, les Génois ont manifesté une énergie, un esprit d’entreprise, un sens des affaires exceptionnels.

Ces succès ont leurs revers. Farouchement individualiste, étranger à la notion d’une discipline collective, ce peuple de marchands n’a pas su assurer à sa ville une stabilité politique. L’histoire de la Commune génoise n’est qu’une suite de complots, de soulèvements, d’exils et de retours, où s’épuisent les factions, où se perd l’indépendance de la ville. Face aux particuliers, l’État, qui leur a aliéné ses ressources, est impuissant. À partir de 1528, le pouvoir passe aux mains de l’aristocratie financière qui donne enfin à l’État des institutions solides. La politique est désormais l’art de sauvegarder un capital investi dans toute l’Europe. L’habileté des grands a été telle que la République aristocratique a su se maintenir, contre ses puissants voisins, jusqu’à l’arrivée de Bonaparte en Italie.

1. Des origines obscures

Jacques de Voragine, auteur d’une chronique de Gênes jusqu’en 1296, attribue à Janus la fondation de sa ville. La légende a une part de vérité: Genua signifie étymologiquement le débouché, le passage, que symbolise le dieu au double visage.

Le site – une colline dominant une baie en eau profonde – est occupé dès le Ve siècle avant J.-C. Des nécropoles révèlent la coexistence de noyaux ethniques différents, Ligures, Étrusques et Grecs peut-être. Gênes entre dans l’alliance romaine au moment des guerres puniques et sert de base de départ aux Romains lors de leur conquête de la Ligurie. Malgré l’ouverture des voies Postumia et Æmilia Scauri, la romanisation est lente et difficile; elle laisse à Gênes peu de témoignages. La ville paraît s’effacer de l’histoire jusqu’au IIIe siècle après J.-C., lorsque se constitue la première communauté chrétienne, sous la conduite d’évêques dont le plus célèbre est san Siro (vers 360).

Les notices concernant le haut Moyen Âge sont rares. Au début du VIe siècle, Gênes tombe au pouvoir des Goths de Théodoric, puis en 537 des Byzantins. Elle est conquise par les Lombards vers 640, par les Francs après 774, qui l’englobent au IXe siècle dans la marche de Toscane. Ces dominations successives ne brisent pas la continuité de la vie citadine. Refuge de reliques et de trésors qu’une flotte fatimide pille en 935, Gênes reconstruit ses murs après 950 et obtient du roi d’Italie, Bérenger II, la reconnaissance de ses coutumes (958).

Au XIe siècle s’affermit l’indépendance politique de la ville en même temps que se prépare son essor économique. Sous l’autorité théorique des marquis Obertenghi et de leurs délégués, les vicomtes, Gênes passe vite sous la coupe de ses évêques (1056) qui entrent en conflit avec les marchands et les familles vicomtales. La première croisade impose un accord: la Compagna , association jurée de tous les habitants, temporaire mais renouvelable. De la Compagna naît la Commune où les consuls exercent l’autorité que détenait jadis l’évêque.

Avec les excédents de leurs revenus fonciers, les Génois construisent des bateaux qui vont attaquer les Sarrasins en Sardaigne (1016), en Tunisie (1087) et en Espagne (1092-1093). Le butin rapporté de ces expéditions de représailles alimente le commerce et permet d’armer de nouveaux navires. Gênes est ainsi prête à répondre à l’appel d’Urbain II en fournissant aux croisés l’aide de sa flotte.

2. L’âge d’or (XIIe-XIIIe s.)

Avec la première croisade s’ouvre l’époque la plus glorieuse de l’histoire de Gênes, célébrée par Caffaro et ses continuateurs dans leurs annales. Dès 1097, et jusqu’en 1110, Gênes arme plusieurs flottes qui aident les croisés à s’emparer des principales places de Syrie. En échange, les barons francs attribuent aux Génois une part de butin, un quartier ou fondouk, l’exemption des taxes dans les villes conquises. Mais la conquête territoriale n’est pas pour les Génois un but en elle-même. Les comptoirs servent de support aux opérations commerciales: importation en Occident des produits de luxe de l’Orient – les célèbres épices –, exportation en Orient de draps de laine, d’armes, de bois et de fer; transport des croisés et des pèlerins, ravitaillement des chrétiens de Palestine, telles sont les causes d’un enrichissement rapide auquel peuvent participer toutes les couches de la société génoise.

La sauvegarde de ce réseau d’affaires dicte à Gênes sa politique extérieure. Le plus proche concurrent était Pise, et l’enjeu, la domination de la mer Tyrrhénienne, de la Corse et de la Sardaigne. De longues guerres opposent les deux rivales, jusqu’au moment où Gênes anéantit la puissance navale de Pise à Méloria, en 1284. Vis-à-vis des empereurs germaniques, la ville revendique son autonomie, l’obtient en 1162, la défend jalousement face aux prétentions de Frédéric Ier et de Frédéric II. La Sicile, elle, commande les routes de l’Orient et fournit à Gênes une grande part de son ravitaillement; il faut donc éviter que des maîtres trop puissants, Frédéric II puis Charles d’Anjou, ne lèsent les intérêts génois.

L’Orient est le champ des longues rivalités entre Gênes et Venise. Exclue des terres byzantines après la croisade de 1204 à laquelle elle ne participe pas, Gênes promet l’appui de sa flotte à Michel VIII Paléologue qui, redevenu maître de Constantinople, donne à ses alliés le monopole du commerce en mer Noire (1261). L’éviction de Venise provoque la guerre. La victoire génoise de Curzola (1298) et le traité de Milan interrompent le conflit, sans en supprimer les causes. En mer Noire aboutissent en effet les routes des épices qu’il importe de contrôler; les Génois les parcourent jusqu’en Inde et en Chine.

En Occident, l’expansion génoise répond aussi à des besoins économiques. Pour contrôler les cols de l’Apennin, s’assurer le recrutement de marins et de soldats, Gênes construit, non sans résistances, un État de terre ferme s’étendant de Porto-Venere à Monaco, de la proche montagne à la mer. Elle obtient des privilèges commerciaux en Afrique du Nord et en Espagne, conclut des traités avantageux avec les villes de Provence et du Languedoc. Dès la fin du XIIe siècle, Gênes commande les routes directes entre les foires de Champagne et le Levant; cent ans plus tard, elle établit les premières liaisons maritimes régulières entre l’Italie, les Flandres et l’Angleterre. Les rois de France, pour leurs croisades ou leurs projets anti-anglais, les souverains portugais et aragonais font appel aux Génois; leur science nautique, la qualité de leur flotte, leur habileté en affaires n’ont pas d’égales en Occident.

Mais l’individualisme, qui a suscité de telles réussites, mine l’État que les grandes familles se disputent en continuelles luttes de factions: guelfes contre gibelins, Fieschi et Grimaldi contre Doria et Spinola. La vie politique est une succession de complots, de renversements et d’exils. Les consuls, renouvelés tous les ans, dirigent la Commune pendant un siècle (1098-1190) et sont ensuite remplacés par des podestats étrangers. En 1256, un tumulte impose la désignation d’un capitaine du peuple, Guglielmo Boccanegra, renversé six ans plus tard. Un équilibre est atteint à partir de 1270 par le choix de deux capitaines du peuple dans les familles Doria et Spinola: cette dyarchie donne à Gênes ses plus beaux succès. Mais, dès 1300, les luttes civiles et l’instabilité politique reprennent. La Commune, qui a concédé la perception des recettes publiques à ses créanciers, groupés en compere , est impuissante. La défaillance du sens de l’État mène à l’anarchie et à la perte de l’indépendance dont profitent l’empereur Henri VII, puis le roi de Naples, Robert le Sage (1318-1335); en 1339, une révolte populaire porte au pouvoir Simone Boccanegra, avec le titre de doge à vie. Les doges perpétuels (1339-1528) n’éviteront ni les crises ni les interventions étrangères dans la vie politique génoise.

3. Crises et transitions (XIVe-XVe s.)

Au début du XIVe siècle, Gênes domine encore une grande partie des trafics méditerranéens. La perte des derniers comptoirs de Syrie est compensée par une floraison d’établissements en Méditerranée orientale. Les Génois commercent avec Alexandrie, jouissent de larges privilèges en Petite Arménie et à Chypre; ils possèdent Phocée en Asie Mineure, célèbre pour ses gisements d’alun, Mytilène, l’île de Chio, conquise en 1346 par une association privée d’armateurs (la mahone ), Péra, faubourg génois de Constantinople, enfin de nombreux comptoirs en mer Noire, où les Vénitiens ne sont que tolérés: Trébizonde, Simisso, Moncastro, Soldaïa, Tana où arrive la route mongole des épices et de la soie, Caffa enfin, au centre de la Khazarie génoise.

Le maintien de ce vaste empire économique ne va pas sans difficultés. Dès les premières années du XIVe siècle, Gênes doit lutter contre les Aragonais établis en Sicile et en Sardaigne. La question de la mer Noire et des rapports avec les Tartares, puis celle de Chypre et de Ténédos provoquent deux longues guerres contre Venise, à l’issue desquelles les deux rivales épuisées sont incapables d’affronter le péril turc. Au XVe siècle, le déclin de l’empire byzantin et la montée de la puissance ottomane mènent à la perte progressive des comptoirs génois: Péra en 1453, Phocée et Mytilène dans les années suivantes, Caffa et la Khazarie en 1475 tombent tour à tour au pouvoir des Turcs. Ces revers imposent le déplacement du centre des intérêts de l’Orient vers l’Occident, et Gênes, mieux que Venise, sait s’adapter à cette situation.

Dès le XIVe siècle, de fortes colonies de Génois se sont établies dans les principales villes d’Occident: Cadix, Séville, Lisbonne, Bruges et Anvers, Londres et Southampton. Les Génois y vendent les produits méditerranéens et assurent l’exportation des denrées locales. Ils sont aussi banquiers et contribuent à perfectionner certaines techniques financières comme la lettre de change, l’assurance maritime, la comptabilité à partie double. Enfin, au côté des Espagnols et des Portugais, ils explorent des terres inconnues, depuis les frères Vivaldi qui cherchent vainement à atteindre les Indes en contournant l’Afrique, jusqu’à Christophe Colomb, né Génois en 1451, mais au service de l’Espagne pour le grand voyage de 1492.

Ces succès contrastent avec la faiblesse croissante des structures politiques génoises. Les membres de nouvelles familles nobles, Adorno, Fregoso, Montaldo, se succèdent au pouvoir si vite que le plus court dogat dure quelques heures, le plus long huit ans à peine. Le territoire de la République est ébranlé par d’incessantes révoltes: Savone et quelques grands fiefs s’efforcent d’échapper à la domination génoise. Malgré une population dense, évaluée à 55 000 habitants vers 1450, la faiblesse financière de l’État s’accroît; les revenus publics sont pour la plupart utilisés à payer les créanciers de la Commune, regroupés depuis 1407 dans la Casa di San Giorgio . La République, ébranlée par ses dissensions internes, appauvrie face à la richesse des particuliers, ne peut résister à la France et au Milanais. Elle s’offre en 1396 à Charles VI, représenté sur place par l’énergique Jean II Boucicault, puis passe sous l’autorité du duc de Milan (1421-1436 et, par deux fois, de 1464 à 1499) avant d’être, lors des guerres d’Italie, l’un des enjeux de la lutte entre les Habsbourg et la France. Louis XII et François Ier dominent la ville à plusieurs reprises, avec l’appui de la noblesse et du parti des Fregoso. Mais en 1528, l’amiral Andrea Doria, longtemps partisan de la France, se déclare en faveur des Impériaux, à condition que Charles Quint respecte l’autonomie de sa patrie. Il délivre Gênes des Français, et fait promulguer de nouvelles lois constitutionnelles qui mettent fin au régime des doges perpétuels et instaurent une République aristocratique.

4. La République aristocratique (1528-1797)

Née sous la protection de l’Espagne, la République aristocratique devait pendant près de deux siècles, rester fidèle à sa protectrice. Les deux États ont besoin l’un de l’autre. Chassés du Levant, les Génois ont reporté en Occident, et particulièrement dans la péninsule Ibérique, leur activité commerciale et bancaire. Ils consentent des avances à court terme à la monarchie espagnole, remboursables à l’arrivée des galions d’Amérique; ils se chargent des transports de fonds de l’Espagne aux Pays-Bas, achètent la ferme des impôts, l’exploitation des gabelles; ils vendent en Espagne à haut prix les produits de l’Europe entière, effectuent les règlements internationaux aux foires de change d’Anvers, de Besançon et de Plaisance. Installés en grand nombre à Séville, ils frètent leurs vaisseaux et participent au fructueux trafic des Indes. Malgré les banqueroutes chroniques des souverains espagnols, les Génois s’approprient une grande part des richesses d’Amérique. Comme l’écrivait le poète F. de Quevedo, «l’or (nous dirions l’argent) naît aux Indes, meurt en Espagne, est enseveli à Gênes». Il n’y reste pas inemployé: les patriciens construisent leurs demeures princières de la Strada Nuova (1551-1591); les titres de la dette publique ou «luoghi » de San Giorgio sont très recherchés; les prêts consentis à tous les souverains d’Europe rapportent en intérêts dix fois plus que les revenus des deux seules industries génoises notables, celles de la soie et du papier. La création d’un port franc (1613) achève de donner à Gênes une prospérité qui fut l’objet de bien des convoitises.

À ses trop puissants voisins, la France et la Savoie, Gênes ne peut opposer qu’une politique défensive et conservatrice, appuyée sur une diplomatie très active. Chassée de Gênes en 1528, la France cherche à y reprendre pied; elle soutient plusieurs complots contre la République aristocratique (1547, 1602, 1648), aide en Corse la révolte de Sampiero de Bastelica (1563-1567). Au siècle suivant, lorsque Gênes fournit des navires à l’Espagne et prétend obtenir pour ses doges des honneurs royaux, Louis XIV, irrité par ces insolences, fait bombarder la ville (1684) et exige des excuses du doge en personne. En dépit de cette humiliation, la République, constatant le déclin de l’Espagne et les ambitions de la Savoie, se rapproche de la France au début du XVIIIe siècle. Avec l’aide militaire française, elle croit pouvoir préserver son autorité en Corse, insurgée depuis 1729, mais est contrainte d’abandonner l’île à sa protectrice (1768).

Les rapports avec la Savoie sont plus difficiles encore. Le duché cherche à s’étendre jusqu’à la mer, au détriment de Gênes, avec laquelle il entre en conflit (1622 et 1672). À la faveur de la guerre de succession d’Autriche, il souhaite annexer le marquisat de Finale, génois depuis 1713. Par peur des Piémontais, Gênes assiégée préfère se rendre aux Autrichiens (1746). Elle les expulse deux mois plus tard, lors de l’insurrection où s’illustre un garçonnet, Balilla. Jusqu’aux campagnes de Bonaparte, le Piémont menace l’existence même de la République.

Celle-ci a pu vivre deux siècles et demi grâce à la stabilité des institutions créées par Andrea Doria en 1528 et amendées en 1576, après l’échec d’un soulèvement populaire. Gênes est dirigée par la grande noblesse, inscrite au Livre d’or de la ville. Toutes les fonctions – celles du doge, des membres du Sénat et des deux Conseils – sont électives et temporaires. Avec le temps, la force de ces institutions finit par s’émousser. Beaucoup de nobles se désintéressent de la vie politique; l’extinction de nombreuses familles vide les rangs de l’aristocratie; surtout, à partir des années 1750, les idées novatrices venues de France se diffusent dans les classes éclairées. Malgré certains sursauts, la vieille République allait mourir dans la tourmente révolutionnaire.

5. De la Révolution à nos jours

Dès 1792, Gênes proclame sa neutralité. Mais, agitée par les idées révolutionnaires et pressée par les armées de Bonaparte, elle doit accepter en juin 1797 un gouvernement démocratique qui fait adopter une constitution calquée sur le modèle français (République ligurienne). Lors de la deuxième coalition, Autrichiens et Anglais assiègent la ville que Masséna défend avec énergie (juin 1800). Après Marengo, sous les apparences d’un gouvernement bourgeois autonome, les envoyés de Bonaparte, Jean Dejean et Antoine Saliceti, détiennent le pouvoir et préparent l’annexion à la France, approuvée par un plébiscite (1805).

La domination napoléonienne apporte à Gênes d’incontestables bienfaits: construction de routes, agrandissement du port, système métrique, état civil, progrès de l’instruction. La ville espérait surtout un nouvel essor du commerce; le blocus continental ruine cet espoir. Aussi, irrités par la conscription et la lourdeur des taxes, les Génois, en avril 1814, accueillent en libérateur l’amiral anglais Bentinck qui leur laisse espérer la restauration de la vieille République. Telle n’était pas l’intention des puissances alliées réunies au congrès de Vienne; en novembre 1814, l’annexion de Gênes au royaume de Piémont-Sardaigne est décidée, contre le gré des Génois.

Les premiers temps de l’union sont malheureux; déçus par la politique protectionniste du Piémont et par la lourdeur de son administration, les Génois se soulèvent à plusieurs reprises, surtout après l’échec des tentatives révolutionnaires de 1831 et 1849. La ville participe activement au mouvement unitaire. Iacopo Ruffini et surtout Giuseppe Mazzini y répandent les idées nouvelles. Le duc Carlo Pisacane puis Giuseppe Garibaldi, avec ses mille volontaires (1860), partent de Gênes pour porter la révolution dans le royaume des Deux-Siciles. Après 1860, l’histoire de Gênes se confond avec celle de l’Italie, dont elle devient le principal port (en 1968: 51 millions de tonnes de trafic). Aujourd’hui, comme au Moyen Âge, c’est surtout au commerce que Gênes doit sa fortune.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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